En 1937, à l'initiative de la municipalité de Montélimar, un concours national fut organisé par l'Etat pour désigner l'artiste qui se verrait confier le soin d'édifier le monument en hommage à Emile Loubet. Marius PETIT, jeune sculpteur, fut le lauréat de ce concours, choisi parmi 14 candidats.
Il travailla avec Germain Debré, Architecte en Chef des Bâtiments Civils et Palais Nationaux, Chevalier de la légion d'Honneur et Croix de Guerre, à qui l'on doit l'implantation de l'œuvre ainsi que la conception de la fontaine et de sa vasque carrée. - L'œuvre fut achevée après deux années de travail.
La fontaine est composée de trois éléments indissociables : 1°) la vasque, 2°) le socle orné de trois bas-reliefs en pierre "La Paix protège l'Agriculture", " La Mutualité", " le Commerce et l'Industrie", aux pieds desquels l'eau sort des goulottes en pierre et, sur la face, un médaillon en bronze à l'effigie du président Loubet, 3°) la statue "La France en marche" qui domine le monument.
La signature de l'auteur avait été gravée sur le rebord de la vasque ainsi que celle de l'architecte.
MAQUETTE |
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Le Président de la République, Albert Lebrun, a inauguré le monument le 8 avril 1939, en présence de l'artiste.
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TRISTE DESTINEE :
A l'initiative, exclusive, de la municipalité de Montélimar, sans aucune autorisation de ses auteurs, le monument à Emile Loubet a été déplacé, dénaturé, et partiellement cassé, pour le réduire à ce que l'on peut voir ci-après :
Découverte faite par hasard, sans que la date des méfaits n'ait été connue du sculpteur.
Sortie de son contexte, la fontaine provençale n'existe plus et l'ensemble sculpté, posé sur l'herbe du jardin public n'a plus de sens.
NOTA : A titre conservatoire, les maquettes de la fugure supérieure et des 3 bas-reliefs du socle, ainsi que le plâtre original du médaillon en bronze, ont été donnés au musée des années 30 de Boulogne-Billancourt en prévisuion d'une éventuelle restauration.