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Sculpteur fidèle au classicisme figuratif, il avait eu beaucoup de succès pendant et après ses études, et jusqu’à la dernière guerre mondiale.
Malheureusement, son talent fut ensuite étouffé par la montée en puissance du mouvement de l'abstraction. Il ne trouva pas la reconnaissance attendue pendant la seconde moitié du XX° siècle.
Malgrès son décalage avec l'avant-garde ambiante, il a continué à exercer passionnément, mais de façon isolée, son talent avec l'expression formelle à laquelle il était attaché.
Il en résulte une production relativement importante, mais dont n'ont été repérées et identifiées que certaines oeuvres.
Dès les années 50 il a cherché à se rapprocher de l'expression de civilisations anciennes ou des autres continents. Il s'en est suivi une production très diversifiée qui ne permet pas l'identification d'un style personnel.
Considérant ses oeuvres comme des recherches et non des aboutissements, beaucoup d'entre elles ne sont pas signées.
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A l'école des Arts Décoratifs de Paris,
il fut l'élève de Paul NICLAUSSE de 1928 à 1933.
Paul NICLAUSSE (1879 - 1958) sculpteur,
membre de l'Institut en 1943, chevalier de la Légion d'honneur.
Il réalise le buste de son professeur en 1952, dans le style classique de l'antiquité.
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Buste en bronze
fondu en 1983.
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En 1953, il sculpte le pommeau de l'épée d'académicien de Paul NICLAUSSE. (Bronze doré d'inspiration gréco-romaine.)
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1963
Sculpture ronde-bosse "La Jeunesse",
moulée en résine et placée dans le jardin
du collège Eugène Freyssinet de la ville d'Objat (19 - Corrèze).
Esquisses et dessins :
Maquettes de recherche pour une figure androgine :
Maquette en terre cuite.
(Silhouette allongée en forme de flamme.)
Moulage en résine de la tête
à l'échelle définitive pour essai de patine.
(Pièce conservée par l'artiste.)
Vous ne lui trouvez pas un faux air d'Alessandra SUBLET ?
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Maquette modelée en résine.
(Vers une forme plus figurative.)
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Dans l'atelier du 39 Bd Auguste Blanqui :
La sculpture en résine moulée lors de sa mise en place dans le jardin du collège.
(Représentation de la jeunesse de style classique.)
Après près de 50 ans, les intempéries ont endommagé la patine et des lichens se sont
développés par endroits, comme le montrent les photos prises en 2011.
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Suite à un choc, l’un des bras a été cassé.
Il avait été posé au pied de la sculpture.
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Les lichens attaquent la protection de surface, puis les intempéries et les UV rongent la résine.
L'Etat avait fait réaliser cette oeuvre dans le cadre du 1% lors de la construction du collège.
Le collège est devenu propriété de la Région du Limousin. De fait la responsabilité de l'entretien de la sculpture n'est pas prise en compte.
=> Il serait à souhaitable que le DRAC du Limousin dépose l'oeuvre pour la mettre à l'abrit, en prévison d'une restauration pour la relocaliser dans un espace abrité des intempéries où elle serait remise en valeur.
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1951
Restauration de la cathédrale de Montauban.
(Architecte en chef des Monuments historique : Mastorakis)
Petite maquette de Saint Luc en plâtre.
Maquette grandeur 1/1
dans l'atelier parisien du 39 Bd Auguste Blanqui.
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Façade de la cathédrale
dans les années 50. |
Façade de la cathédrale en 2011
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Le saint Luc en pierre.
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1960 : "La femme et l'enfant" d'un groupe scolaire du Kremlin-Bicêtre :
1959 : VITRY-LE-FRANCOIS (groupe scolaire du Vieux Port)
Maquette en terre
La façade
Le bas-relief
La sculpture animalière naturaliste à la recherche stylisée.
Elevé dans une famille et un environnement proche de la nature, bien que parisien, la représentation animalière fut l'une de ses principales inspirations, comme en avait déjà témoigné l'un de ses bas-reliefs qui se trouvent dans le hall d'entrée de la rue d'Ulm de l'Ecole des Arts décoratifs de Paris : "la Nature Inspiratrice" . |
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Le gypaète.
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En raison du retrait du métal lors de refroidissement,
le tirage en bronze est légèrement plus petit que le
modèle original en terre cuite.
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Tête de cheval
(ciment ciselé et patiné).
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Cheval en terre cuite cirée.
Oeuvre d'inspiration chinoise.
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Le pas fier du percheron. |
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Parmi les sculptures animalières stylisées,
le lion en ciment modelé, patiné et ciré, est une oeuvre d'inspiration assyrienne, mêlée d'africanisme. |
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Le travail sur ardoises (gravures et bas-reliefs) ont permis la création d'oeuvres décoratives, mais aussi d'objets utilitaires, comme des tables, plateaux à fromages, ...
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